A travers l’étude de nombreux articles concernant ces applications, nous avons pu voir qu’un thème revenait souvent : les femmes seraient les grandes oubliées de la technologie. Et ce pour une raison simple, le domaine de la technologie est un milieu ultra-masculin. Il y a donc depuis quelques dizaines d’années un combat et des initiatives fortes pour intégrer les femmes dans ce domaine (que ce soit dans le développement de nouvelles technologies ou dans leur utilisation).
→ Par exemple, le site Forbes met en lumière ce tabou dans un article titré Les Femmes, Ces Oubliées De La Technologie. L’article présente l’histoire du film Hidden Figures, qui parle de 3 femmes mathématiciennes afro-américaines dont le travail a aidé la NASA à résoudre des problèmes complexes dans les premières années du programme spatial américain. Ce film met en lumière le combat de femmes actives dans le secteur des nouvelles technologies et en particulier l’expérience compliquée des femmes de couleur. L’existence de ce film, adapté d’un roman, est un pas en avant pour la valorisation de l’action des femmes dans les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques. L’article explique que la sortie du film a permis de prendre conscience de ces oublis et de nombreuses voix se sont élevées pour demander : “Où sont passées les femmes dans le numérique ?”
→ Le Nouvel Observateur s’interroge également sur ce problème dans son article : Pourquoi la tech a oublié les femmes ? A travers un partenariat avec l’émission ORLM (On refait le mac, consacré au High-Tech et à Apple), Le Nouvel Observateur s’interroge ici sur l’omniprésence des hommes dans le domaine du numérique par rapport à la sous-représentation des femmes : « Apple, Google, Microsoft, Facebook, Amazon… Tous ont été créés et sont dirigés par… des hommes. Pourquoi les femmes boudent-elles les entreprises de technologies ? Au-delà des postes de direction, pourquoi sont-elles sous-représentées dans l’univers du numérique ? Y a-t-il des moyens d’encourager les femmes dans ce milieu ? »
Afin d’aborder plus précisément le lien entre technologie et règles, le site Télérama présente un webmagazine abordant ce lien : Sur Youtube, : l’industrie de la tech s’empare des regles et ca fait du bien. Le webmagazine de France Télévisions présente la série « Bonsang » qui présente des femmes brisant le tabou des règles et qui montre comment tout un écosystème de start-up s’y intéresse. C’est un des articles nous permettant de contrer la constatation de l’absence des femmes et de leurs corps dans l’utilisation et le développement des technologies que nous avons pu décrire auparavant.
Concernant les applications de suivi du cycle menstruel, le site dansmaculotte.com se félicite que la technologie se soit emparé du sujet des règles, qui faisait tâche dans les sujets inexploités par les applications. Les femmes comme grandes oubliées de la technologie, pour eux, C’est du passé !
Cependant, nous avons aussi pu constater qu’aucune de ces applications n’est présenté comme une application « par les femmes », mais toujours « pour les femmes », comme si elles n’étaient pas capables de développer d’applications ou de technologies à destination de leurs congénères.
Afin de réellement intégrer les femmes dans le domaine de la technologie ou plutôt de réellement intégrer la technologie dans la vie des femmes et de leur en donner la maîtrise, il y a de plus en plus de démarches de bodyhacking (pirater son corps par l’utilisation de technologies) revendiquant l’usage de la technologie pour accéder à la maîtrise de son propre corps ou à l’autogynécologie grâce à des outils accessibles à tou.te.s.
→ Par exemple avec le collectif Gynépunk : « collectif catalan, développement d’outils de gynécologie de première urgence pour les femmes en difficultés sociales, réfugiées, travailleuses du sexes ou pour toutes les femmes, création donc d’un kit de gynécologie d’urgence pour les femmes dans le besoin et aussi d’une centrifugeuse, d’un microscope et d’un incubateur pour analyser les fluides corporels. Cela leur permet de s’approprier les connaissances existantes et de s’autonomiser. »
» La nuit de la gynécologie DIY avec KLAU du groupe Gynepunk ».
0009 corps de femmes, esprit punk, body hacking: le projet GynePunk
→ Un autre exemple avec la performeuse Poussy Draama
Autogynécologie/Altergynécologie avec Pussy Draama
« Je m’appelle Poussy Draama. Parfois je me transforme en DocteurE Caroline Duchesne, sexologue, sorcière et alter-gynécologue. J’ai décidé de partir en tournée avec ce projet. J’ai acheté un camion, le TransUterus Cruising Agency, qui est à la fois mon cabinet de DocteurE et ma maison. Les activités du DocteurE prennent des formes multiples : consultations individuelles, stages, workshops, conférences… Pose-moi toutes tes questions autour de la santé et des sexualités féminines, trans et queer ! Gros bisous <3″
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