Les plateformes numériques

 

Dans cette partie nous analyserons les dispositifs socio-techniques qu’utilisent les cyber-féministes. Nous nous intéressons aux codes et aux modalités d’usage, aux sites, réseaux sociaux et plateformes numériques via nos cinq exemples de cyber-militantisme.

Accessibilité de l’information et de l’actualité féministe.
Quoi de meuf et Les Glorieuses.

 

Utilisé par 88 % des Français en 2019  et 4,39 milliards de personnes dans le monde, internet est devenu un haut lieu du militantisme. Le féminsme 2.0 utilise cet outil à son avantage.  Il rend accessible les revendications, les arguments, les expériences et témoignages à chacun.e et étend la lutte et la solidarité au-delà des frontières.

 

Les Podcast «  Quoi de meuf » 
Le podcast est un moyen de diffusion, qui permet d’écouter des émissions gratuitement, et dès leursparutions. Sur le site des Nouvelles Écoutes, les émissions sont consultables et téléchargeables sans identification. Sur les autres podspaces type Deezer, Souncloud, appel podcast, Sticher ou encore Castabox, il est nécessaire de s’identifier et de s’abonner au flux RSS afin de consulter et/ou de télécharger les émissions. Téléchargeables sur différents supports numériques et permettent une écoute et/ou mobile de  l’émission. De nos jour les sujets d’actualités sont traités, diffusés et commentés à chaud. Les podcasts traitent de faits d’actualités  circulent grâce à le format RSS. Enregistrer sous ce format sur les différentes applications et plateformes d’écoute, il met automatiquement en avant leurs dernières actualités des sites.

« Les Glorieuses » traitent l’actualité féministe avec la même instantanéité.  Leur site web recueille des articles présentés comme des billets sur lesquels, il est possible de cliquer afin d’en découvrir le contenu. Valorise l’abonnement à la newsletter mail et leur singulière newsletter via le réseau social What’App. 

Le site web permet aussi la monétisation d’articles en lien avec le féminisme. Et c’est après c’être abonné que l’utilisateur.ice est rédirgé.e vers une plateforme de payement en ligne.

Les cyber-féministes s’approprient aussi des éléments  de la recherche sur le web , en utilisant par exemple des hashtags pour avoir de meilleurs référencements.

 

TOUS DROITS RÉSERVÉS

TOUS DROITS RÉSERVÉS

 

 

 

 

 

Sur ces plateformes les réfèrences évoquées sont aussi partagées avec des liens hypertextes .

 

Les Réseaux sociaux.
@Tasjoui, @Feminist et Marinette : Femme et féminismes.

 

Les Réseaux sociaux permettent aux individus, via un site ou une application, de partager différents contenus avec leurs pairs ou même avec des inconnu.e.s. Ce sont des  lieux phare des cyber-féministes en quête de popularité. YouTube, qui est d’abord un site internet dérivé en une application multimodale (consultable sur plusieurs appareils type ordinateur, smartphone, tablette) donne un accès à différents contenus vidéos. C’est le deuxième réseaux social au monde avec près de deux milliard d’actifs par mois. Instagram est une application aux utilisateurs de partager des photos et des vidéos, disponible sur smartphone et également sur PC. Mais les fonctionnalités y sont réduites, impossible par exemple de publier du contenu depuis un ordinateur. Instagram compte environ un milliard d’actifs par mois. Ces réseaux sociaux peuvent, grâce à ces plateformes et leurs différents usages, constituer un vecteur de politisation sur internet.

Dora Moutot est la créatrice du compte @Tasjoui  qui illustre l’essor de la figure de l’influenceuse digitale en matière de féminisme. Avec son exposition médiatique et presque 400 000 abonné.e.s sur le compte @Tasjoui, elle sera à plusieurs reprises interviewée et citée suite au succès fulgurant de sa page.  Elle utilise des caractéristiques de l’application tels que les contenus à la une pour faire des mises au point, des rappels mais surtout encourager certains comportements (signature de pétitions etc.). C’est le principe des influenceuses : modifier les comportements et les perceptions de leurs followers.

TOUS DROITS RÉSERVÉS
TOUS DROITS RÉSERVÉS

L’implication des followers autour des publications participe à construire des communautés. Celles grandissent et offrent ainsi une visibilité nouvelle aux mouvements féministes. Les échanges qui mettent en lien les membres d’une communauté sont facilités par les fonctionnalités natives des réseaux sociaux. Par exemple, les espaces de commentaires à disposition des utilisateur.rice.s qui permettent de prolonger la discussion autour des sujets évoqués, de poser des questions et de donner son avis. Ou les messageries instantanées propres aux différentes applications.

TOUS DROITS RÉSERVÉS

 

Les réseaux sociaux laissent aussi la possibilité d’échanger d’une plateforme à l’autre très facilement grâce à leurs fonctionnalité partage. Les contenus médiatiques peuvent être facilement envoyés à d’autres utilisateur.rice.s ce qui permet d’étendre l’audience à des personnes non membres de la communauté. L’utilisateur.ice  a donc la possibilité de devenir acteur.ice de sa communauté et du cyber-féminisme.

 

 

Les réseaux sociaux grâce à leurs fonctionnalités créent des espaces de discussion, d’expression mais surtout de réaction pour la communauté féministe.

Les différentes plateformes cyber-féminisme étudiées ici, utilisent l’impulsion  de la culture expressive et participante et les nouvelles technologies de communication, comme dispositif .

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *