BIENVENUE SUR LE MOOC SUR LES SUICIDE GIRLS!!
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Ici, nous allons essayer de vous transmettre nos connaissances et nos résultats de recherche sur ce thème peu étudié et fascinant qu’est l’industrie des Suicide Girls. Pour un peu plus de fun, vous trouverez un quizz afin de tester vos connaissances nouvellement acquises sur les SG. Nous commençons tout de suite avec une petite introduction. Soyez attentifs, et bonne lecture!
Suicide Girls est à la base une marque et une entreprise. Elle est aujourd’hui en plein essor. Les Suicides Girls sont en fait des filles sélectionnées pour faire partie de la marque et la représenter. Elles font des shootings, partagés sur le site internet. Les photographies sont ensuite vendues. Ce mouvement et cette marque ont été créé en 2001, à Portland. Le label Suicide Girls a pour but de rassembler les femmes au physique atypique ou marginal, en opposition avec les femmes qu’on pouvait voir dans les magazines, toutes semblables les unes aux autres et ressemblant à des poupées. Le terme Suicide Girls vient de l’expression suicide social, provenant du livre de Chuck Palaniuk, “Survivor”, publié en 1999. « Suicide social » signifie que le mouvement est de base anti-conformiste face aux mouvements dominants. Il symbolise un idéal de vie particulier: empowerment, culture underground, vision positive de la sexualité. Les tatouages, piercings etc sont donc très présents. Aujourd’hui le instagram des Suicide Girls est géré par un homme et une femme, dont la créatrice du mouvement, “@MissySuicide”.
Donc les SG sont d’abord sur un site internet, mais les shootings des SG sont payants. Nous avons donc étudié leur compte Instagram, puisqu’elles sont très présentes sur les réseaux sociaux. Notre corpus principal provient donc du instagram Suicide Girls que nous avons délimité parce qu’il y a énormément de posts. Le corpus contient donc 189 posts au total, qui s’étendent sur 1 mois, du 2 décembre 2018 au 2 janvier 2019. Notre corpus reste cependant semi-fermé, nous analysons en effet, le instagram dans sa globalité. Nous avons également sélectionné un deuxième corpus, secondaire. Ce corpus est composé de Suicide Girls dites Hopefull, c’est-à-dire des SG en attente d’être confirmées, et de filles qui imitent les SG et utilisent donc ce hastag. Cela nous permet de comparer avec le corpus principal, et de bien saisir les caractéristiques des photos de SG. Nous avons également sélectionné 189 posts pour analyser plus en profondeur, mais cette fois ci, ils s’étalent sur une journée, puisqu’il y a beaucoup de publications à travers ce hastag. Nous avons donc utilisé la collecte de données à travers ces deux corpus, avec une méthode d’inventaire et observatoire.
En quoi les Suicide Girls utilisent le numérique pour se réécrire et se réapproprier leur image? Quelles sont les normes et visions du corps qu’elles défendent, et quelles en sont les limites?
Nous allons d’abord voir les femmes et l’identité numérique, à travers les normes du corps imposés par la société, puis le retournement de ses codes par les Suicide Girls. Nous analyserons le public à travers les commentaires sur les posts Instagram, puis nous étudierons la réception à travers la polémique de Richard Prince. Finalement, nous nous demanderons si les normes défendues par les Suicide Girls sont réellement/toujours anti-conformistes.
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